Les vergers de Beauport...

un patrimoine fruitier à croquer !

Jacques Aduriz, garde du littoral à l'abbaye de Beauport © Oeil de Paco

Jacques Aduriz

garde du littoral veille sur 110 ha d'espaces fragiles où se côtoient prés-salés, marais, forêt, jardins...

Le site offre chaque année une belle récolte, dont 5 tonnes sont valorisées en cidre artisanal et jus de pomme
 

En vente à l'abbaye

Des sentiers de randonnées à pied ou à vélo sont aménagés sur le Domaine de Beauport afin de profiter pleinement de la beauté du site

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#guingampbaiedepaimpol

L’abbaye maritime de Beauport, à Paimpol, au cœur d’un espace naturel préservé, abrite un verger conservatoire de quelque 500 pommiers surveillés de près par Jacques Aduriz, garde littoral, bien aidé pour l’entretien quotidien, par quelques vaches et moutons bretons.

Matin d’automne ensoleillé à l’abbaye de Beauport. Dans l’air iodé chargé de brume flotte des parfums mêlés de champignons, de bois morts, d’herbe mouillée et de pommes… Un régal !  Il faut dire que ce fruit règne en maître ici. « Environ 500 pommiers sur trois hectares pour une soixantaine d’espèces différentes, dont 80% de pommes spécifiques à Beauport », détaille Jacques Aduriz, garde littoral.

Cru artisanal

Espace naturel s’étendant sur plus de 100 hectares, le domaine maritime et terrestre de Beauport, lové au fond de l’anse de Paimpol, entre la presqu’île de Guilben et la pointe de Kérarzic, est depuis 1992 la propriété du Conservatoire du Littoral, dont Jacques est salarié. « Les vergers originels, plantés autrefois pour le cidre, ont été réhabilités en vergers conservatoires. On a gardé les vieux pommiers tout en travaillant à la sélection de nouvelles variétés, par le biais de greffes. Des plants essentiellement bretons, surtout de la région du Goëlo et du Trégor ».
Le but : préserver un patrimoine fruitier menacé par la standardisation et l’homogénéisation des variétés commercialisées. Assurer la pérennité d’un réservoir génétique.

De toutes ces variétés de pommes est né un cru artisanal de cidre et de jus sur la base d’un assemblage établi quelques années plus tôt par Jacques, même si chaque année, en fonction de nombreux critères, saveurs et goûts peuvent fluctuer.

Vaches bretonnes

Car ici la terre est vivante, et la biodiversité des plus riche au cœur de cette mosaïque d’habitats naturels : roselières, grèves rocheuses, prés-salés, marais, bois, ruisseaux et étangs. Grâce aussi au choix du zérophyto adopté depuis longtemps, et aux soins prodigués par Jacques et les jardiniers. L’air maritime qui caresse les pommiers leur apporte également sa touche singulière.

Un bon air et une douceur de vivre qu’apprécient tout autant Tulipe et Ursin, les deux jolies vaches pie noire qui paissent tranquillement au milieu des vergers. Des « débrousailleuses » naturelles, aux pieds adaptés à cette zone humide (en grandes marées, les racines des pommiers peuvent baisser dans l’eau saumâtre), à l’instar de Naoned, une autre petite vache rustique, nantaise cette fois, comme l’indique son nom breton, à la robe couleur du fameux Petit LU. L’idée étant, pour Jacques, d’avoir à termes les quatre races bretonnes pour entretenir les pâturages. Reste donc à accueillir encore une Froment de Léon et une Armoricaine.

En attendant, à côté des vaches, dix moutons des landes de Bretagne participent eux aussi à l’entretien du domaine en attendant l’arrivée prochaine de leurs cousins de Belle-Ile. Tout un cheptel de races rustiques, parfaitement adaptées au climat local.

Un vrai goût de pomme

Une biodiversité précieuse qu’une fauche tardive adaptée contribue à préserver, juste avant la récolte des pommes, et autant de zones de reproduction et de nichage protégées pour toutes les espèces qui jouent alors leur rôle : « le passereau va manger l’asticot, le hérisson la limace… ».

Un équilibre naturel, une attention de chaque instant qui donne aux cidres et jus de pommes issues de l’abbaye une qualité indéniable, de jus, du goût, du caractère qui remporte un grand succès auprès des connaisseurs qui sont ravis de retrouver ici « leur petite madeleine de Proust : pas trop sucrée et un vrai goût de pomme ! ».

(© Avec l’aimable autorisation de Publihebdos, Fanch Le Pivert)

  • Les vergers de Beauport © Oeil de Paco

L'estuaire du Trieux...

à vélo et en train

Le TER circule 7/7, toute l'année ; pensez à regarder les horaires pour ne pas rater le train à la halte de Traou Nez



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En été, la réservation est obligatoire pour l'embarquement de votre vélo à bord du train (hors période d'été, sans réservation et dans la limite des places disponibles)

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#guingampbaiedepaimpol

Matinée printanière à Paimpol, Cité des Islandais, on enfourche les vélos pour une balade bucolique.

Au fil de l’estuaire

On rejoint rapidement l’estuaire du Trieux, d’un bleu profond à marée haute. Au détour d’un croisement, un vieux calvaire en pierre indique la chapelle de Kergrist. L’édifice servait jadis d’amer pour les marins et fut immortalisé par Pierre Loti dans son ouvrage Mon frère Yves.

Pie noir du Ledano

Le vélo nous ramène à la beauté sauvage, celle de la baie du Lédano, anse de sable blanc bordant l’estuaire. Un banc y invite à une pause contemplative. La route longe ensuite, par bonheur, la ferme de Kerbiguet. Éleveur de pie noir, Loïc Gosselin aime partager ses passions, l’emblématique petite vache bretonne et son terroir. On prend rendez-vous pour le prochain marché à la ferme. On veut tester ses délices laitiers et autres gourmandises locales et bios. Après la chapelle de Lancerf, autre petit joyau du patrimoine, le circuit frôle la rive de l’estuaire, l’endroit est un régal ! Un bon moment pour un pique-nique, les pieds dans l’eau.

Dans la fraîcheur de la forêt

Revigorés, on attaque le dernier tronçon vers la forêt de Penhoat-Lancerf, entre fermettes, barrières et volets bleus, prairies, poneys et chevaux, la route du shérif... Nous voici dans le plus grand massif forestier du littoral nord breton. 600 hectares de feuillus et conifères, bordés d’une lande d’ajoncs et de bruyère. Aux heures chaudes, ce bain de fraîcheur aux senteurs de pin est un autre délice. Descente en roue libre vers le point d’orgue de la balade : la Maison de L’Estuaire, une des quatre Maisons Nature du territoire. Dominique, garde du littoral, nous y attend, jumelles à la main. Il nous raconte et nous fait observer cet environnement fragile et insolite, entre estran, lande et forêt. Dans un cadre exceptionnel, l’étape est riche et passionnante, on n’y voit pas le temps passer.

Un train dans les bois

C’est déjà l’épilogue d’une journée à nulle autre pareille, et nous avons le plaisir insolite de guetter le train surgissant sous le couvert des arbres. Un signe au chauffeur et la balade se termine en beauté, par les méandres du Trieux, paysage somptueux qui ponctue le trajet de retour vers Paimpol. Un voyage unique !

(© Avec l’aimable autorisation de Publihebdos, texte adapté de David Kerhervé)

  • L'estuaire du Trieux, à vélo et en train ©Oeil de Paco

Évadez-vous... dans la baie de Paimpol

... avec un photographe professionnel

Atelier photo avec Philippe Desarme dans la baie de Paimpl ©L'Oeil de Paco

Philippe Desarme

aime photographier les paysages marins pour jouer sur les textures, les matières, les profondeurs de lumières...tout change en permanence

Philippe Desarme
propose des stages de photographie toute l'année

 

L'activité est ouverte à tous, débutants comme plus aguerris

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#guingampbaiedepaimpol

Envie d’immortaliser les paysages de Paimpol et ses alentours ? Saisir les lumières changeantes et les décors qui évoluent au fil des marées ? Tout simplement « capter l’instant » ? C’est tout à fait possible, et même accompagné d’un photographe de métier et d’expérience ! On s’inscrit à un stage proposé par Philippe Desarme, réputé pour ses photos de paysages et d’architecture.

Des conseils

Accueillant et pédagogue, le passionné nous livre d’emblée une tonne de conseils qui changent et facilitent instantanément nos prises de vue. Il explique chaque geste, chaque technique en partageant son expérience de photo reporterjournaliste.

Réfléchir à la prise de vue

L’idée, pas simple à priori, est de réfléchir à tout, et d’anticiper la technique ! Tout un programme… Pour cela, plusieurs étapes nous attendent. Premièrement, il va être nécessaire de savoir quel matériel on utilise : le prof de photo nous donne des explications en jonglant entre son propre appareil et le nôtre. Il nous parle notamment de diaphragme, de vitesse et de sensibilité... Ensuite, la question qui se pose est : « Qu’est-ce qu’on va prendre en photo, et où ? » Pour Philippe, tout est possible, même si ses domaines de prédilection restent le paysage, l’architecture ou le studio... Une fois les explications théoriques passées, place à la pratique !

Inspiration et créativité

Arrivés sur « le spot », les conseils s’entremêlent parfois aux savoureuses anecdotes professionnelles de Philippe. Il nous laisse autonomes, nous incite à suivre notre inspiration et à laisser libre cours à notre créativité. La partie la plus ludique terminée, retour au studio pour faire de la postproduction, toujours en apprenant de nouvelles méthodes de travail. Pour notre plus grand plaisir, nous repartons chacun avec
quelques-uns de nos clichés, déterminés à revenir à une autre saison pour capter des ambiances différentes et se perfectionner. Nous suivrons peut-être un jour les stages que Philippe propose aussi aux professionnels !

(© Avec l’aimable autorisation de Publihebdos, texte adapté de Coline Merhand)

  • Atelier photo avec Philippe Desarme dans la baie de Paimpl ©L'Oeil de Paco

Le dessert au coco de Paimpol (AOP)

La surprise du chef Mathieu Kergourlay !

Le chef Mathieu Kergourlay au restaurant du château de Boisgelin ©L'Oeil de Paco

Mathieu Kergourlay

aux manettes des cuisines du restaurant du château de Boisgelin, ne revisite rien mais interprète la cuisine à son envie

La recette intégrale est à retrouver

ICI

Le coco de Paimpol est vendu frais à écosser, d'août à octobre et les secs se vendent écossés en sachets toute l'année.

 

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#guingampbaiedepaimpol

Le Coco de Paimpol en dessert ? C’est possible. Mathieu Kergourlay, le chef du restaurant de Boisgelin, à Pléhédel, nous dévoile sa recette du dessert au coco de Paimpol. De quoi ravir toutes les papilles !

On s'imagine le Coco de Paimpol cuisiné avec de la tomate, des charcuteries, du poisson peut-être ou même des coquillages ou en accompagnement d’une bonne viande… Mathieu Kergourlay s’est lancé sur des pistes moins classiques pour préparer ce produit emblématique de la région mais dont la réputation a largement dépassé la Bretagne. « Je ne revisite rien mais j’interprète la cuisine à mon envie », souligne-t-il. C’est pourquoi, le chef de l’hôtel-restaurant du château de Boisgelin a décidé de concocter un mariage inédit : un dessert mêlant une mousse de Coco de Paimpol à la vanille agrémenté d’un confit de fraise basilic et d’un sablé parfumé au citron vert. De quoi faire frémir les papilles !

Des produits locaux et de saison

Mais avant de se mettre aux fourneaux, passage obligé au marché de Paimpol du mardi matin. Le chef y a ses habitudes et les maraîchers de la ferme de Kersa de Ploubazlanec l’attendent déjà. « Pas besoin d’aller chercher loin ce qu’on a à côté », sourit Mathieu Kergourlay qui cuisine au quotidien, avec des produits de saison et provenant de producteurs du coin. Avec ses kilos de Coco sous le bras, ses barquettes de fraises et son basilic, direction les cuisines pour le chef.

Une cuisine sans gluten ni lactose

Pour commencer, petit topo sur la recette qui va suivre, inventée, testée et approuvée la veille. Mathieu Kergourlay, en poste depuis quatre ans à Boisgelin et auparavant chef étoilé au manoir de Lan Kerellec à Trébeurden, propose au quotidien une cuisine saine, sans gluten et sans lactose, étant lui-même intolérant et allergique.

Une vitrine internationale

Avec les cocos, le chef s’emploie maintenant à produire une mousse parfumée à la vanille. Les graines blanches se retrouvent dans la casserole avec du sirop d’agave, des gousses de vanille et un peu de thym citron. Le tout mijote et commence à embaumer la cuisine. Pendant ce temps, Mathieu s’applique à faire un sablé bien croustillant (presque breton mais sans beurre) puis une confiturée de fraises Mariguettes.

Belle et gourmande assiette

Les Cocos sucrés récupérés, vient le moment d’élaborer la mousse à l’aide de l’huile de noix de coco qui remplace le beurre car permettant de cristalliser et de figer. Point important : ne pas oublier de goûter après chaque étape, car « Un cuisinier qui ne goûte pas, n’est pas un bon cuisinier. » La crème végétale est ensuite mise en siphon et tous les éléments sont réunis pour le dressage. Il est temps de laisser parler sa créativité pour mêler Cocos, tartare de fraise, sablés et crème. Même s’il est impossible d’égaler la beauté de l’assiette du grand chef, en suivant la recette à la lettre, tout apprenti cuisinier peut aussi proposer un beau (et surtout bon !) tableau. Sous la belle texture, le goût du Coco est vraiment là, relevé par l’acidité de la fraise. « Comme quoi, on peut faire du haut de gamme sans lactose et sans gluten et avec du Coco de Paimpol ! », conclut, satisfait, Mathieu Kergourlay.

(© Avec l’aimable autorisation de Publihebdos, texte adapté d'Aglaé Kupferlé)

  • Le dessert au coco de Paimpol de Mathieu Kergourlay ©L'Oeil de Paco

Ascension matinale du Menez Bré en VTT

Au soleil levant

Circuits familial, rando, sportif ou pro, il y en a pour tous les goûts et tous les âges !

Télécharger les circuits

La location de VTT enfants et adultes, c'est possible !
 

Rendez-vous à la Station VTT du Léguer

 

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#guingampbaiedepaimpol

Levés aux aurores, on sort les lampes frontales et on enfourche nos VTT, bien décidés à relever le défi qu'on s'est lancé : partir à l'ascension du Menez Bré, un des sommets les plus hauts des Côtes d'Armor. Ce vestige de la chaîne des Monts d'Arrée culmine à 302 mètres. Même pas peur !

On s'engage sur le tracé du circuit VTT à travers les landes tapissées de bruyères pourpres qui se détachent dans la brume du petit matin. Cette ambiance mi jour – mi nuit nous rappelle la légende de Saint-Hervé, qui régnait en ces lieux il y a 500 ans. Moine né aveugle, il possédait des pouvoirs surnaturels, dont celui de guérir les aveugles. Juchés sur le sommet, on aperçoit au loin la chapelle érigée en son nom. A mi-parcours, c'est vrai on fait moins les fiers face à ce véritable défi sportif. Roches, pentes raides et étroites, défilés sinueux s’enchainent sans répit mettant tous nos sens en alerte dans la fraicheur matinale qui réveille. L’arrivée n’est plus très loin. La clarté naissante nous incite à accélérer car on ne veut surtout pas manquer le lever du soleil. La récompense est à la hauteur. Le soleil se lève enfin, éblouissant le ciel et un panorama à 360°. Un vent frais venu de l’est nous rafraîchit et nous apporte les effluves de café grillé venant de la brûlerie du Menez Bré située tout près. Sur le point de quitter le site, notre regard se pose sur une sculpture impressionnante qui nous toise du haut de ses 3 mètres. La mystérieuse Vallée des Saints nous appelle.

"Garçon, un café"

C’est à côté de Guingamp, à Pédernec, que s’est installé le Café Ménez Bré. La brûlerie pérennise un savoir-faire traditionnel et torréfie de manière artisanale des grands crus d’arabica du monde entier.

Infos pratiques

  • Cette portion extraite du circuit des deux vallées s’adresse aux vététistes avérés. 65km – 3h30 / 4h.
  • Fiche circuit à retrouver dans les bureaux d’information touristique de la Destination Guingamp – baie de Paimpol.
  • 10 autres circuits tous niveaux également disponibles.

Télécharger la fiche circuit

 

  • Soleil levant à la Chapelle Saint Hervé au sommet du Menez Bré à Pédernec ©BVOnligne

Paimpol, Stadt der Kunst und des Kunsthandwerks

Auf den Spuren der Kunst und des Kunsthandwerks

Guingamp - Baie de Paimpol, ein breit gefächertes Angebot an Führungen

Entdecken Sie das Programm

 

Guingamp - Baie de Paimpol, eine Gegend, die Künstler:innen und Kunsthandwerker:innen inspiriert

Gehen Sie zu ihnen!

 

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#guingampbaiedepaimpol

Die Altstadt von Paimpol überrascht uns. Als Hafen, wo einst die berühmten Islandfischer ablegten, war uns die Stadt bereits bekannt. Jetzt entdecken wir in den vielen Kunstgalerien und Kunsthandwerksbetrieben der Stadt eine nicht minder spannende Facette von Paimpol, das nicht von ungefähr als „Stadt der Kunst und des Kunsthandwerks“ ausgezeichnet wurde.

Kunsthandwerkliche Stadtführung

Das mit dem Label „Sehenswerte Hafenstadt“ ausgezeichnete Paimpol genießt auch als Ort der Kunst und des Kunsthandwerks einen guten Ruf. Ein Freund aus Paimpol hatte mir eine Stadtbesichtigung mit Ana empfohlen, die mit seinen Worten, „wie kein anderer Geschichten über die Stadt zu erzählen weiß“.

Stadt der Kunst und des Kunsthandwerks

Unser erstes Ziel ist die an der Place du Martray im Zentrum der Altstadt, in einem Haus aus dem 15. Jh. eingerichtete Werkstatt von Lionel Le Calvez, der seit mehr als 30 Jahren als Maler und Seriegrafiekünstler tätig ist. Einen Steinwurf von hier entfernt, in der Rue des 8 Patriotes, liegt die Galerie des künstlerisch in einer ganz anderen Welt verorteten Guy L’Hostis, der uns als offizieller Marinemaler mit auf die Reise nimmt und an seiner Leidenschaft der Weltmeere teilhaben lässt.

Unterwegs meldet sich dann unsere Reiseführerin wieder zu Wort, um mal angesichts einer Pflastersteingasse eine Anekdote zu erzählen – in der Rue Pasteur beispielsweise waren einst Milchbetriebe ansässig – oder uns vor einer Hausfassade wie der des historischen Taubenhauses der Stadt – Baufachwissen zu vermitteln.

So gelangen wir in die etwas höher gelegene Rue de l‘Église, wo uns Miguelle Bizouarn, eine schillernde Künstlerpersönlichkeit, die kein Blatt vor den Mund nimmt, in ihrem Werkstattshop begrüßt. Die Werke der früher als Keramikerin tätigen Malerin zeichnen sich durch einen eigenwilligen, teilweise abstrakten Stil aus.

Anas kunstsinnige Führung ist ein echter Geheimtipp. Am liebsten würde ich jetzt gleich noch alle anderen Ateliers und Werkstätten der Stadt besichtigen.

©Text: Valérie Picard

  • Artsites et artisans de Paimpol Verglass © L'Oeil de Paco

Guingamp: kleine Stadt mit viel Charme

Petite Cité de Caractère®

Visites guidée de Guingamp avec Julie ©Oeil de Paco

Julie

führt ihre Gäste durch die viele Jahrhunderte alte Geschichte der Stadt

  • Guingamp-Baie de Paimpol ist Hat viel zu bieten
  • Dein idealer Tag Auf einer sonnigen Caféterrasse mit Menschen, die ich mag, einen guten Tropfen trinken
  • Deine Philosophie Warte nicht, bis der Sturm vorüberzieht, sondern lerne im Regen zu tanzen“ (sinngemäß nach Seneca)
  • Dein Lieblingsmoment Der Coat Liou-Turm in Bourbriac mit seinem atemberaubenden 360°-Panorama
  • Dein Leibgericht Schokolade
  • Deine Leidenschaft Konzerte und sonstige Darbietungen besuchen

Foto-Traumreise im Kunstzentrum GwinZegal

Das Programm einsehen

Im Anschluss eine Wanderung am Trieux-Ufer

Téléchargez le circuit de randonnée

 

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#guingampbaiedepaimpol

Guingamp ist nicht nur für seinen Fußballverein En Avant, sondern auch für seine Jahrhunderte alte Geschichte und zahlreichen Kulturschätze landesweit bekannt und wurde 2018 mit dem Label Petite Cité de Caractère® (sehenswerte Kleinstadt) ausgezeichnet. Kommen Sie mit auf Entdeckungstour.

Ausgangspunkt ist der Place du Vally, wo man parken kann und jeweils freitags der Wochenmarkt stattfindet. Von hier hat man einen wunderbaren Ausblick auf das Schloss von Pierre II. und die eindrucksvolle Basilika Notre-Dame de Bon-Secours.

Das alte Gefängnis

Etwa 200 Meter weiter befindet sich das 1997 unter Denkmalschutz gestellte ehemalige Gefängnis, das zwischen 1834 und 1840 entstand, 1841 in Betrieb genommen und bis 1934 als Haftanstalt genutzt wurde.

Das Gefängnis hatte einst 35 Zellen für männliche Insassen und 6 für Frauen. Es wurde 1951 endgültig außer Dienst gestellt und gehört seit 1992 der Stadt Guingamp.

Heute befindet sich hier das Kunstzentrum GwinZegal, das Fotokunst zeigt. Demnächst soll hier außerdem eine staatliche Kunst- und Kulturerziehungseinrichtung einziehen.

Das Rathaus

Josefsschwestern erbautes Kloster war, die sich 1676 in Guingamp niederließen, und das zunächst als Krankenhaus diente. Im Zuge der Französischen Revolution wurde das Hauptgebäude zum Gefängnis und die Kapelle zum Pferdestall umfunktioniert.

1803 ging das Kloster an die Ordensschwester zurück, doch die Krankensäle waren mittlerweile so baufällig, dass ein neues Krankenhaus errichtet wurde, das später von der Stadt für die Unterbringung des Rathauses erworben wurde. Die Gartenanlage ist seit 1914 öffentlich zugänglich.

Das Schloss von Pierre II.

Vom Rathaus gelangt man durch die bekannte Einkaufsstraße Notre-Dame zum Schloss von Pierre II., das im frühen 11. Jh. als Trutzburg entstand und in neuerer Zeit bis ins 20. Jh. als Grundschule genutzt wurde.

Im Zuge der 2015 begonnenen Sanierungsarbeiten hat das Schloss mittlerweile zu alter Schönheit zurückgefunden und ist nicht zuletzt wegen des spektakulären Ausblicks auf den tief unten fließenden Trieux bei Touris und Einheimischen gleichermaßen beliebt.

Notre-Dame de Bon-Secours

Vom Schloss ist es nur einen Katzensprung zu der eindrucksvollen Basilika Notre-Dame de Bon-Secours. Sie ist einer der schönsten Kulturschätze der Stadt und entstand im 14. Jh. auf den Überresten einer romanischen Kapelle, deren Fundament aus dem 11. Jh. stammt.

Sowohl Gläubige als auch Neugierige sind von der Schwarzen Madonna in der Kapelle der Basilika angezogen und stellen Opferkerzen für sie auf.

Der Zentrumsplatz

Nach der Besichtigung der Basilika geht es weiter in Richtung Place du Centre, der mit hübschen Fachwerkhäusern und einem berühmten Bauwerk namens La Plomée die Blicke auf sich zieht. Der im 15. Jh. entstandene Springbrunnen ist heute Symbol der Stadt und Austragungsort volkstümlicher Veranstaltungen.

Nach Beendigung dieser kleinen Stadttour versteht man besser, warum Guingamp 2018 als sehenswerte Kleinstadt (Petite Cité de Caractère®) ausgezeichnet wurde.

An den Ufern des Trieux

Vom Zentrumsplatz geht es durch eine enge Gasse – die Venelle du Moulin de la Ville – hinunter zum Trieux. Fußgängerbrücken über den Fluss und ruhige malerische Uferabschnitte mit Bäumen und Sträuchern laden zu entspannten Spaziergängen und zum Joggen ein.

Text : Publihebdos

  • Visite guidée de Guingamp © Oeil de Paco

L'EV4, la Vélomaritime®

Vers les plus hautes falaises de Bretagne, sans forcer

Pour bien préparer son itinéraire

La Vélomaritime / EuroVelo 4

Site incontournable à visiter sur le parcours !

Abbaye de Beauport

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#guingampbaiedepaimpol

La Vélomaritime® longe le littoral nord, de Roscoff en Bretagne à la frontière belge. Entre Paimpol et Plouha, la route chemine le long des grèves, des hautes falaises et des criques sauvages...

À la faveur d’un mois de septembre ensoleillé, au parfum d’un été qui joue les prolongations, c’est une infime partie, la costarmoricaine, qui nous attend ce jour-là. Plus précisément, celle située entre Paimpol et Bréhec, vers les plus hautes falaises de Bretagne. Rien que ça !

La baie de Poulafret

Depuis la plage de La Tossen, petite pépite attenante au port, chérie des Paimpolais pour sa proximité et sa piscine d’eau de mer, premiers tours de roue dans un dédale de rues tranquilles jusqu’à la baie de Poulafret et sa base de loisirs.

Vélo à assistance électrique pour l’un, « à assistance musculaire » pour Luigi, comme aime à dire ce cycliste amateur aguerri au relief des routes de Toscane. Près du moulin à marée, une petite plage de sable fin. Bucolique à souhait, le lieu invite au farniente...

On quitte le bitume pour longer le littoral en suivant le panneau vert et blanc de l’EuroVélo 4. Un regard vers Luigi qui découvre les lieux, guettant ses premières impressions : « Facile » répond-il avec ce léger accent italien. « C’est bien indiqué, et le paysage est magnifique ! ». Jeune père de famille, il n’oublie pas de regarder si la voie est assez large pour passer avec une remorque vélo enfant. « Là c’est juste, mais ça passe ».

L’abbaye maritime de Beauport

La piste mène facilement à l’un des joyaux du littoral : l’abbaye maritime de Beauport, que l’on traverse vélo à la main, site classé naturel oblige. Un paysage au charme fou. Deux Pie Noir ruminent dans la prairie. En face, sur l’estran, la ferme marine de Kérarzic invite à une pause gourmande et iodée autour des huîtres. Tentant...

Échange sympathique avec Nadine et Jean-Claude venus de Corrèze, adeptes des roadtrip à vélo, « et de la liberté qu’il procure ! ». À travers le bois de Kérity, le chemin serpente sur des passerelles en bois avant de reprendre la route qui grimpe sur les hauteurs de Sainte-Barbe - « allez Luigi ! » - offrant, depuis la table d’orientation, une vue panoramique sur les couleurs de la baie, l’Île Saint-Riom et les champs bleus d’hortensias.

La plage des galets bleus

Autre vue imprenable et autre petit bijou de la côte, le Moulin de Craca, dernier des douze moulins à vent que compta Plouézec. On file ensuite allègrement vers la pointe du Minard. Route des Islandais, la mer en fond, un délice...

Bientôt, on surplombe Porzpin, « la plage des galets bleus » à l’eau transparente turquoise. Les baigneurs apprécient. Vu d’en haut, Luigi parle d’Italie. C’est vrai qu’elle a des airs de lagon, quelque chose des calanques aussi, cette crique.

Le voyage cheveux au vent se poursuit, façon montagnes russes, jusqu’à la descente finale, vertigineuse, qu’emprunta un jour la Grande boucle, mais dans l’autre sens...

L’anse de Bréhec

Luigi se régale, son acolyte aussi. La récompense est là, tout en bas, à Bréhec. Petit port lové entre les falaises, avec au bout la promesse d’une bière partagée, sur la terrasse du P’tit bar, lui-même niché dans un blockhaus.

Si notre aventure du jour s’arrête là, il est toujours possible de poursuivre le long vers Plouha et sa pointe culminant à plus de 100 mètres de haut, et pour les vrais aventuriers, jusqu’à Dunkerque, puis la frontière belge, et pour les amateurs, jusqu’en Ukraine...

Plus modestement, pour le retour vers Paimpol, on peut aussi demander à Pascale, la patronne du P’tit bar, l’un de ses vieux vélos pour remonter la corniche. Mais là, c’est une autre histoire...

Texte de David Kerhervé - Publihebdos

  • Abbaye de Beauport à Paimpol ©Emmanuel Berthier

Croisière apéro dans l’archipel de Bréhat

Balade au soleil couchant en vieux gréement

Balade-apéro sur un vieux gréement dans l'archipel de Bréhat ©Oeil de Paco

Cédric

Le capitaine de l'Enez Koalen fait le bonheur des petits et grands moussaillons

  • Guingamp-Baie de Paimpol c'est Des femmes et des hommes qui savent accueillir mais aussi des sites aussi divers qu’époustouflants de beauté
  • Ta journée idéale Une petite navigation dans les eaux abritées de l’archipel de Bréhat et mouiller l’ancre dans une crique pour une pause déjeuner sur le pont dans le partage et la convivialité
  • Ta philosophie Authenticité, respect, exigence et partage : c’est la philosophie « maison »
  • Ton spot Le Trou de la Souris entre l’île Logodec et l’île Raguenes Meur
  • Ton péché mignon Les terrines La Paimpolaise Conserverie et les huîtres de chez Arin accompagnées d'une bière bretonne La Bonne Humeur ou d'un vin blanc sec
  • Ta passion Le travail du bois

Les croisières sont adaptées aux petits comme aux grands : cabotage, des moussaillons, découverte, nuit à bord, tout à vous...

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#guingampbaiedepaimpol

Embarquer pour une balade au soleil couchant dans l’archipel de Bréhat à bord d’un voilier breton typique, un verre de vin blanc dans une main et une huître dans l’autre... Un véritable rêve éveillé, devenu réalité grâce à Voiles & Traditions. On vous raconte.

Rendez-vous à la cale de pêche de Loguivy-de-la-Mer

18h, cale de pêche de Loguivy-de-la-Mer. L’heure d’embarquer pour une balade d’environ 2h30 sur l’Enez Koalen, beau voilier de près de 10 m de long qui fait partie de la flotte de Voiles & Traditions. Construit en 1989, le bateau est une réplique des traditionnels homardiers qui parcouraient au début du XXe siècle l’archipel de Bréhat pour pêcher des crustacés.

Bonne humeur à bord du voilier

Aujourd’hui, nous sommes treize moussaillons : une famille allemande, un couple d’Alsaciens avec leur petite fille et Yann, restaurateur parisien, accompagné de ses parents. Un dernier matelot complète la troupe : Didier, ami de Jean, venu lui prêter main-forte et présenté comme le « docteur ès huîtres » du coin.

La bonne humeur du Capitaine est contagieuse, et c’est avec entrain que nous quittons le port de Loguivy-de-la-Mer.

Au fil de l’eau

Une fois partis, nous passons devant la Vieille de Loguivy, une balise jaune et noire servant à indiquer aux marins leur chemin. Dès les premiers échanges, le capitaine annonce avec malice : « Aujourd’hui, je vous tutoierai tous : on ne se vouvoie pas sur un bateau, c’est la coutume. » Tutoiement pour tout le monde, donc.

Nous sommes rapidement mis à contribution : rentrer les « défenses », ces bouées qui protègent le voilier des chocs lors des manœuvres, lever la voile, tenir la barre... Chacun des passagers peut participer, s’il le souhaite.

Au fil de la balade, Jean (le Capitaine) et Didier, fins connaisseurs, nous racontent l’histoire de telle ou telle île. L’île Maudez, par exemple, qui appartient à un riche industriel. Ou encore l’île Saint Riom, joyau de la baie qui est cultivée par un maraîcher. Nous apercevons au loin la presqu’île de Pleubian et le Sillon du Talbert. Pas d’itinéraire précis de prévu pour la sortie : « On se laisse porter » précise Jean, « pas la peine de se presser, il ne s’agirait pas de renverser notre verre de blanc ! » En parlant de ça...

Vin blanc, huîtres et rillettes de poisson

Vient l’heure tant attendue de l’apéritif. Didier s’attèle à l’ouverture d’une bourriche entière d’huîtres, et conseille un passager déjà aguerri sur la façon de les ouvrir correctement. Évidemment, après dégustation, on peut rejeter la coquille en mer : « comme ça, elle se reremplit. » Ben voyons.

L’huître se cuisine à toutes les sauces, et ce n’est pas Didier qui dira le contraire : « j’ai déjà préparé un repas entièrement à base d’huîtres : entrée, plat, dessert ! » Il ne rechigne pas à partager ses recettes. Huîtres cuites au barbecue à la figue et au safran, ou à la méditerranéenne : huile d’olive de Crète, poivre de Sichuan et piment d’Espelette... Intéressant. Paraîtrait-il qu’un restaurant breton propose de la glace à l’huître. « Ça ne laisse personne indifférent », commente Jean. C’est certain.

Pour les intolérants aux mollusques, pas de panique : des rillettes de poisson La Paimpolaise Conserverie, une conserverie locale, et du pain de campagne sont également proposés. Le tout accompagné d’un verre de Muscadet... Un vrai délice. Même les enfants à bord trouvent leur bonheur, grâce aux madeleines proposées. Un moment de convivialité apprécié par tous.

Aux alentours de 20 h, il est temps de rebrousser chemin. Yann, venu avec ses parents, mène la barre, avant de laisser la place à une petite fille, émerveillée. Il est temps d’affaler la voile, et un passager demande sur quelle « corde » il doit tirer, déclenchant l'hilarité du chef de bord et de son acolyte : « il n’y a pas de cordes sur un bateau, mais des bouts et des drisses. Enfin, on a une seule corde : celle de la cloche. » C’est noté.

Nous arrivons à notre point de départ, les papilles ravies et des images plein la tête. Une balade apéro réussie.

Texte de Noah Moulinet - Publihebdos

  • Voilier dans l'archipel de Bréhat ©Cédric Lagrifoul

GR® 34 à Paimpol

Une journée nature et découverte au bord de l'eau

Une randonnée ça se prépare !

Le GR® 34 en itinérance

 

 

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#guingampbaiedepaimpol

Le port et ses bateaux, la pointe boisée de Guilben, l’abbaye de Beauport, les huîtres de Kerarzic… Parcourir le GR® 34, à Paimpol, est un festin sensoriel. Le sentier qui longe la côte permet de découvrir une baie aux mille saveurs. Un spectacle grandiose, changeant au gré des marées.

Le port de Paimpol

Parti à la recherche de sa célèbre falaise, chantée par Théodore Botrel, c’est naturellement que je longe le port, le quai de Kernoa, laissant les bateaux de pêche, fiers coquilliers multicolores, sur ma gauche. Direction la jetée, où Paimpol plonge dans la mer. Mais là, à bâbord comme à tribord, point de falaise.

Je pensais connaître Paimpol, j’étais loin du compte !

Mon regard scrute l’horizon, mon attention se porte sur un bois de pins qui s’avance dans la mer. Un paysage aux accents méridionaux qui porte un nom : la pointe de Guilben. Il est indiqué sur un panneau à l’entrée du GR® 34. Allez, en route. Allons voir cela de plus près.

De la pointe de Guilben à l’abbaye de Beauport

Le sentier des douaniers suit la côte. La mer est descendante et découvre une grève grandissante où cohabitent oiseaux marins et pêcheurs à pied, griffe à coques ou épuisette à crevettes en main.

Un air de vacances à la Tossen

Le GR® 34 domine bientôt une petite plage donnant sur une vaste piscine d’eau de mer. Idéal pour une pause familiale, d’autant que la baignade est surveillée. Pour moi, il est encore tôt pour prendre un bain. Il sera, par contre, le bienvenu sur le chemin du retour.

Le sentier serpente vers Guilben, passe en sous-bois, ombragé comme il faut, le soleil commence à chauffer. La vue se dégage de plus en plus : on aperçoit le petit port de pêche de Pors Even, à Ploubazlanec, l’île de Saint- Riom, les parcs à huîtres.

Les falaises de Plouézec

Guilben est une pointe rocheuse qui s’avance fièrement dans la baie et la sépare en deux. Au bout du bout, on bascule au sud. Un nouveau paysage se dessine. Et à l’horizon : les falaises promises par Botrel ! Elles sont situées sur la commune voisine de Plouézec. Trop loin pour la balade d’aujourd’hui.

L’anse de Poulafret 

La côte de Goëlo ne manque décidément pas de charme, mais Paimpol ne nous a pas encore livré tous ses attraits. Le GR® 34 poursuit son chemin, passant par l’anse de Poulafret, ses espaces de loisirs et de baignade. Un petit plan d’eau permet même aux enfants l’apprentissage de la voile.

Un endroit idéal pour une pause pique-nique, face à la mer.

Un joli site aussi pour rêvasser, avant de reprendre la balade. J’aperçois bientôt l’abbaye de Beauport, bâtie au début du XIIIe siècle, classée aux Monuments historiques. Une visite de ce joyau du patrimoine s’impose.

Visiter l’abbaye de Beauport

Il n’est pas raisonnable de passer par Paimpol sans faire une halte à l’abbaye maritime de Beauport. Le site, propriété du Conservatoire du littoral, est une merveille. Les différents bâtiments construits au XIIIe siècle s’organisent autour du cloître et suivent le plan type adopté par la plupart des abbayes de cette époque.

Ce plan est encore visible aujourd’hui. La salle des hôtes, la salle au Duc, la salle capitulaire et les celliers offrent de beaux témoignages de l’architecture gothique. L’abbaye trône dans un espace naturel protégé d’une soixantaine d’hectares, avec des écosystèmes, un marais, des coteaux boisés de tout premier intérêt.

La presqu’île de Kerarzic et son bar à huîtres

D’une fenêtre de l’abbaye, une petite pointe attire mon attention. C’est la presqu’île de Kerarzic, me dit-on. La ferme ostréicole Arin y est installée depuis quatre générations. Elle a ouvert un bar à huîtres il y a quelques années.

Un endroit idéal, presque les pieds dans l’eau, vue panoramique sur la baie, pour déguster fruits de mer et terrines de coquillages. C’est bientôt l’heure du goûter, je me laisse tenter par une dégustation iodée.

L’instant est charmant. J’avale ma demi-douzaine d’huîtres, au moment où l’équipe de marée remonte de la grève après avoir retourné les poches sur les parcs. La mer remonte, il est temps pour moi de prendre la route du retour.

Retour à Paimpol 

À partir de Poulafret, pour éviter de repasser par la pointe de Guilben, il est possible de prendre les rues de Kerlegan, Kernoa et du Four à chaux pour rejoindre le port plus rapidement. Reprendre le même chemin qu’à l’aller permet de découvrir un autre paysage : la baie à marée haute. Sans oublier, la baignade dans la piscine d’eau de mer de la Tossen...

Texte de Fanch Le Pivert - Publihebdos

  • Randonnée à Paimpol sur le sentier des douaniers GR34 ©Alexandre Lamoureux

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